efficacité des CS

Est-ce un fait exprès ou est-ce juste la faute à pas de chance?

J'ai espéré en changeant de CS, rencontrer enfin une personne qui maîtrise son sujet. Grosse déception!
Notre CS ne nous aide jamais à la mise en rayon, ne sait pas recevoir tous les représentants parce qu'il ne maîtrise pas tous les univers de la librairie. Je me suis dit qu'avec le temps il apprendrait....mais non,les mois passent et rien ne change.
La situation devient surréaliste lorsqu'il manque plusieurs collègues ,un coup de main de sa part serait le bien venu mais non, il lui arrive de ranger mais c'est toujours le même rayon donc sans intérêt et il te dit "qu'il y a encore beaucoup de produits qui attendent en log". c'est génial sauf que je n'ai que 2 bras. La mise en rayon ne sera pas faite complètement mais je ne culpabiliserai pas parce que je sais que j'aurai fait le maximum....

Vivez-vous la même situation?

Et oui je vis la meme chose mais ma CS a des circonstances attenuantes: elle est CSE, et par consequent elle a deux rayons a gerer, mais ce n'est pas pour ca qu'elle passe plus de temps dans l'autre secteur. chaque secteur lui sert d'alibi quand l'autre se plaint de son manque d'implication: pratique!
En ce moment, la situation devient particulierement tendu: adjoint en vacance et une collegue en arret maladie: remplacee mais la nouvelle a ete formee par la plus jeune arrivee dans l'equipe (5 mois de presence) alors que ma CS etait presente en magasin (dans les bureaux je veux dire ) et qu'elles etaient seules en magasin en pleine vacances scolaires. Pour completer le tableau, des offices de malades (environ 3 colonnes chacun pour hachette et interforum plus 1 pour chacun des autres distributeurs) à mettre en rayon le jour meme bien evidemment! Et puis aussi n'oubliez pas la mise en rayon qui s'accumule!
On a tourne sur la semaine à trois par jour dont une jeune recrue qui a vraiment assuree vu les circonstances et qui a quand meme du bien halluciner des conditions de travail.

Au final je constate quand meme un drole de phenomene: quand un Cs s'absente pour conge, c'est nous qui devons assurer ses taches de bases, par exemple la validation et souvent sans meme un remerciement et ce malgre la surcharge de travail que cela implique. quand il y a une absence dans l'equipe, il faut que le magasin et la reserve soient au bord de l'implosion pour avoir un peu d'aide!

C'est simple : les CDV sont recrutés sur la base de leur connaissance des produits ; les CS sont recrutés pour "animer" leur équipe (quoique ça puisse vouloir dire exactement...) Objectivement, ensuite, il y a des nuances : j'en connais qui sont plus ou moins intéressés par ce qu'ils vendent dans leur secteur, qui demandent même à leurs subalternes de les former sur les produits... D'autres qui songent simplement à leur plan de carrière et restent dans leur tour d'ivoire à jongler avec des chiffres.
Le problème, c'est que, quand un CS est en vacances, c'est bien sûr aux CDV de faire son travail (gérer les priorités, les mails, les erreurs de plannings, les p'tits CDD qui ne savent plus où donner de la tête, les réclamations des clients, les factures, etc...), toutes choses qui ne figurent pas sur notre fiche de mission mais qu'il faut bien régler si on veut que le secteur "tourne". Et qui ne nous vaudront aucune augmentation de salaire (cf les EA). Celui qui a encore un peu de conscience professionnelle souffre de ne pas pouvoir tout faire et celui qui fait tout voit sa santé en pâtir. Jubilons !

"leurs subalternes" ...
" leur plan de carrière et restent dans leur tour d'ivoire à jongler avec des chiffres. "
"elle est CSE, et par consequent elle a deux rayons a gerer, mais ce n'est pas pour ca qu'elle passe plus de temps dans l'autre secteur. chaque secteur lui sert d'alibi quand l'autre se plaint de son manque d'implication: pratique! "
Ceux-là sont la plaie des équipes motivées et la cause de leur démotivation. Les dégâts sont immenses.
C'est par là qu'il faut traiter le pb des départs et du manque de "productivité". Les cdv qui subissent ne peuvent pas donner. Et pourtant, ils sont tellement riches.